ECRIRE PAR DESSUS TOUT.

Poésie, Musique, Peinture, Art

posté le 22-01-2016 à 02:49:55

SANTANA

 

SANTANA


Europa


 

 

 

 

 

 Alain Girard

 


Commentaires

 

1. Yvandesbois  le 25-01-2016 à 19:52:38  (site)

Super Carlos , on ne s'en lasse pas

 
 
 
posté le 21-01-2016 à 21:45:23

Sur la page du web




 

Sur la page du web









En ma prison blotti comme blotti l'ivresse
Avec un petit rien que l'on nomme détresse
Et le sanglot défait de tous mes alentours
Par, un peu plus ou moins, une chanson d'amour
Que le temps écrivait de ses supercheries
Je vous entend – là-bas – où vous n'êtes qu'un cri !

J'entends, j'entends, j'entends les pieds nus qui résonnent
Lorsque l'aube des vies n'appartient à personne
Et qu'au gré de vouloir être ce que l'on crut
L'on méconnaît celui qui s'endort dans la rue
Comme estropié l'amour en des mains éconduites
Comme l'on n'entend rien des choses que vous dites !

On égorgerait même une enfant dans le soir
Que vous n'entendriez son cri, son désespoir
Et si vous percevez, de sa plaie, au matin
Quelque chose d'un lieu, vous êtes incertains
Car il vous faut trouver sur la page du web
Si l'Enfant vient du Nord, du Sud ou du Maghreb !

Mais les Enfants toujours ont le cœur grand ouvert
Et si j'entends leurs cris vous vous lisez mes vers
Avec un œil en coin, rapidement furtif...
Quand le temps – ici bas – n'est que figuratif
Et qu'à peine vécu le Mot tombe dans l'ombre
Où vos ombres toujours sont infiniment sombres !

En ma prison blotti le regard d'un Enfant
A posé son amour et cela me pourfend
Comme si l'on voyait sur la route du monde
Que cessent la douleur et les choses immondes
Comme si d'être aimé ne tient qu'en cette main
Dont j'espère – pour vous – qu'elle ait un lendemain !

Alain Girard

Le 21 01 2016

 


Copyright. Tous Droits Réservés.

 


Commentaires

 

1. fanfan76  le 25-01-2016 à 22:34:21  (site)

C'est très beau Alain, ce poème. Les enfants nous aident à espérer à un monde meilleur, par leur tendresse et leur innocence...
Mes amitiés, fanfan

 
 
 
posté le 21-01-2016 à 20:12:53

Pour Fanfan

Bonsoir fanfan,






je vous dois des excuses car je ne peux publier la suite de la nouvelle
que vous suiviez car je viens de m'apercevoir que je ne l'ai pas enregistrée dans mon pc... aussi ne reste que des points de suspentions

alors, je vous offre ceci:

 


Commentaires

 

1. fanfan76  le 21-01-2016 à 20:26:11  (site)

Bonsoir cher Alain, j'ai les larmes aux yeux en écoutant cette très belle chanson de Zaz, merci beaucoup de cette émouvante attention.
Mes amitiés, Alain, fanfan

2. anaflore  le 21-01-2016 à 21:12:42  (site)

gentille photo adorable fanfan ....bonne soirée

3. Alain_Joany  le 21-01-2016 à 22:04:54  (site)

Chère Fanfan,

cliquez ici, cela est très émouvant,
bien que personne, aujourd'hui ne s'y attarde..

mais c'est le geste d'amour d'un homme vers un Enfant, ou d'un Enfant vers un Homme...

<iframe></iframe>

https://youtu.be/Uzae_SqbmDE

excusez-moi je ne sais publier une vidéo dans un commentaire...

Toutes Mes Amitiés

Alain

4. fanfan76  le 22-01-2016 à 09:23:48  (site)

Bonjour cher Alain, merci de cette vidéo, comme vous le savez, j'ai un petit garçon autiste, merci de votre attention, j'y suis très sensible...
Ce midi, il vient déjeuner avec nous, avec le temps, nous apprenons à vivre avec ses différences, ce qui n'est pas toujours évident, surtout pour sa maman qui doit faire face à beaucoup d'incompréhension...
Je sais que vous comprenez, recevez toute mon amitié, fanfan

 
 
 
posté le 20-01-2016 à 00:16:35

RENAUD

RENAUD

c'est tout dire!








 
 
 


 
 
posté le 19-01-2016 à 22:43:24

L'hiver.

 

L'hiver.








L'hiver a, sur ma peau, déposé tout son givre
Et les saisons du temps à l'horloge des jours
Ont refermé sur moi le bien modeste livre
Où je songeais ma vie quelques fois un peu ivre
Autant qu'un bel amour !

Et le froid me parfume en des bouquets-flocons
Qui jonchent les sentiers par ces jours dévêtus !
La Terre est un huis-clos où rien n'est plus fécond
Où je suis le sentier et bien souvent très con
D'énoncer... ce qu'on tue !

Dans le regard des gens qui promènent leur vie
Toujours emmitouflés des lointaines errances
Là où tout est sans nom, sans écrit, sans envie,
Il est, silenci/eux *, le gré de la souffrance
Et le gré d'une main et l'amour de l'enfance
Au pied de vos parvis !

L'hiver peut, sur ma peau, déposé son outrage
Et regarder mon corps gelé des déraisons
Je ne laisserai pas mourir au banc de l'âge
Un homme rejeté par vos mains, son voyage
A tous vos horizons !

S'il vous arrive un jour de tomber à genoux
Lorsque le froid du temps ébauche un peu la mort
Sur le banc d'un sentier au sentier que dénoue
L'ignorance, en son vent, dont je parle – entre Nous - 
Qui aura des remords?

Mais l'immense silence ébranlé de vos leurres
Avec à son sommet l'ignominie du monde
Inscrit, en vos saisons, l'étouffement des pleurs
Et vous allez, par-là, telles de jolies fleurs
Malgré la chose immonde !

L'hiver est peu froid ! L'hiver éteint des hommes !
L'hiver a ses sanglots ! L'hiver est à vos pieds !
Vous regardez au loin n'importe quoi, en sommes,
Et j'en écris ceci : quelques mots que l'on gomme
Et sans compter... mes pieds !


le : / indique la bonne façon de prononcer le vers
 
Alain Girard

Copyright. Tous Droits Réservés.

Le 19 01 2016
 

 

 


Commentaires

 

1. fanfan76  le 19-01-2016 à 22:55:42  (site)

Merci, Alain, l'hiver est une saison plus difficile encore pour les gens sans abris et il est bien triste de constater que cela n'a pas de fin...

Amitiés sincères, fanfan

 
 
 
posté le 19-01-2016 à 20:49:40

Gilles Marchal

 
 
Comme un étranger dans la ville





 


Commentaires

 

1. fanfan76  le 19-01-2016 à 22:52:14  (site)

Bonsoir Alain, j'avais oublié cette chanson, merci, j'ai été très contente de l'écouter de nouveau.
Mes amitiés, fanfan

 
 
 
posté le 17-01-2016 à 15:23:35

Julian Renan-Alain Girard


Cette chanson est dédiée à Chantal qui j'espère pourra l'écouter bientôt...


Mon Ami, Julian Renan, a fait cette très belle
composition...
Il chante cela avec beaucoup de douceur
Il a également fait le mixage...
Je l'en remercie infiniment...


 
http://www.aht.li/2811338/EtSurLaPageBlanche_JulianRenan.mp3


pour l'écouter il faut faire un copier-coller dans
votre navigateur... 



Et sur la page blanche.


 

Et sur la page blanche et par Ta main froissée
J'écrirai, j'écrirai quelques fussent mes mots
Le soleil et la vie d'une infime pensée
Et de par tous les lieux quand le soleil paraît
En des matins de nuits que bouscule l'abstrait
Je ne veux ignorer le moindre de tes maux !

Tu trouveras ma vie dénuée de partage
Et mes incognitos évidés de mes leurres
Comme au gré d'un bosquet l'aube d'un marécage
La douceur, la douceur des beautés des parfums
Comme parmi la vie les choses sont sans fin
Comme parmi la vie les choses sont sans pleures !

Et sur la page blanche où tu as dessinée
Juste du bout d'un doigt dont je connais le lieu
Se confondent tes mots aux miens toujours innés
Se confond le secret d'un secret entre nous
Comme au ciel une vie à tomber à genoux
Une vie, son miroir, où se reflète Dieu !

Je regarde ton rire et j'entends le bonheur
Parmi mes soubresauts, ma propre nonchalance
Et nous avons parlé peut-être... plus d'une heure
A n'écouter que Nous aussi loin qu'on peut être
A ce petit lieu dit, au bord de ma fenêtre,
Et sur ta page blanche ainsi mes mots s'élancent!

Alain Girard

le 7 01 2016

copyright. Tous Droits Réservés.



 

 


Commentaires

 

1. fanfan76  le 18-01-2016 à 21:38:58  (site)

Bonsoir Alain, et que de jolis mots qui s'élancent, merci Alain, pour ce bel instant de poésie, mes amitiés, fanfan

2. alain_girard  le 19-01-2016 à 18:44:09  (site)

Bonsoir fanfan, merci de vos compliments...
je vais à présent essayer de reprendre la publication de ma nouvelle... Amitiés. Alain

3. fanfan76  le 19-01-2016 à 22:56:56  (site)

Et c'est avec plaisir que je viendrai lire la suite de cette nouvelle, fanfan

 
 
 
posté le 15-01-2016 à 21:35:53

Petit Interlude 2

Tel le précédent mais sous les doigts d'une virtuose puisque :

" Where words fail music speaks"...

"Là où les Mots se taisent la Musique parle"

Ce que je jouais sous la direction de Madame:


Nelly Decamp Quillès, mon professeur au conservatoire de Melun...



 
aujourd'hui je n'ai plus le moindre enregistrement de ce que fut cet instant merveilleux mais me reste le souvenir de cette immense Guitariste que vous pouver trouver sous google...


Amitiés

Alain Girard

 

 

 


La Guitare de Gauche est celle de ma maman ( Luthier: DIETER HENSE) de 1967...


Celle de droite est ma porpre Guitare ( Luthier: Ramirez )
seulement fabriquée à 125 exemplaires dans le monde...

Ce sont Les Choses de ma vie....

Alain Girard



 

 

 


Commentaires

 

1. fanfan76  le 16-01-2016 à 19:04:27  (site)

Bonsoir Alain, moment d'écoute magique...

Ce sont les choses de votre vie, combien précieuses, comme je vous comprend !.
Mes amitiés, Alain, fanfan

 
 
 
posté le 15-01-2016 à 19:02:40

Petit Interlude

Un petit interlude dédié à fanfan pour la remercier de sa présence...

Il s'agit d'un morceau de guitare classique que j'ai pu apprendre.
C'est une valse d'un grand compositeur et guitariste: Antonio Lauro.

 

 


avec mes Amitiés

Alain Girard


 

 

 


Commentaires

 

1. fanfan76  le 15-01-2016 à 20:48:48  (site)

Bonsoir Alain, merci c'est très beau, j'ai beaucoup aimé...
Mes amitiés, fanfan

 
 
 
posté le 15-01-2016 à 16:34:40

IL N’EN SAVAIT RIEN (suite 2)

Il n'en savait rien (suite 2)

 

 

 

Le silence ouvrit grand ses bras ainsi que même le soleil s’y blottit. Combien de temps étaient-ils restés sans plus un mot, sans plus un geste ? Dans la douceur, la nuit unit toutes les ombres. Un petit clair de lune ondoyait quelques clartés dans la pièce. Quand il releva la tête plongée entre ses mains, le fauteuil était vide, la silhouette qui avait frappé à sa porte venait de déserter le fauteuil. Il alluma les deux petites lampes, vit les deux verres qui se frôlaient sur la table basse, la bouteille de niaule vide.

Tout était vide. Tout en un instant, toute une vie défilait devant ses yeux. Ses écrits lointains lui revenaient en mémoire, des photos oubliées s’accrochaient aux murs, mais ce que l’on put dire de lui, ici ou là, il ne savait l’imaginer. 
Il se dirigea vers la porte toujours ouverte et, dans la nuit pleine, il n’aperçut que cette lumière lointaine à la fenêtre de Madame Bonnefoie. Il aurait voulu lui dire :


-
  Vous êtes comme ma mère, vous savez tout de moi, dites-moi qui est Chris, que se passe-t-il dans ma vie qui me bouleverse à ce point ?

-
  Entre Petit…

-
  Pouvez-vous m’aider à comprendre aujourd’hui, moi qui ait tellement voulu m’échapper d’hier ?

 

 - Assied-toi, ne t’inquiètes pas, elle dort là haut, je lui ai prêté ma chambre…

-
   Je ne voulais plus me poser de question, vous le savez bien !

-
   Ce ne sont pas les questions qui font les pas de la vie, c’est la vie qui nous met en question, c’est elle qui fait bouger notre corps, notre âme, notre cœur. La vie, vois-tu, quoi que nous décidions, a toujours quelque chose à évoquer et cela tant que nous respirerons.

-
  Elle dort là haut ?

-
  Elle est là haut...

- Dois-je monter lui parler?

-
  Prend patience ! Tu as fuit les questions, alors donne-lui le temps de poser les siennes !


- Que veut-elle me demander ?
 

- Elle t’a cherché longtemps, à présent elle ne détournera pas ses pas tant qu’elle et toi n’aurez compris à quoi vous ressemblez…

- Je ne ressemble qu’à l’exil…

- Peut-être est-elle un miroir qui t’offrira un chemin d’hier sur la route d’aujourd’hui…

- Un miroir, alors que j’ignore même son nom ?

- Un miroir à deux faces, qui sait…

Il quitta Madame Bonnefoie, sachant que la silhouette se reposerait en paix dans cette vieille maison pleine de sagesse. Il creusa, ce soir-là, à nouveau le chemin qu’il voulait impraticable, espérant pourtant, profondément en lui que Chris reviendrait et lui dirait, au moins, son nom.

Son chemin, quoi qu’il pensa, n’était plus impraticable, il entra chez lui où la nuit avait déposée toute la fraîcheur d’un jour de printemps à peine éclos. Il repoussa la porte, ferma la fenêtre, rejoignit son fidèle fauteuil à demi éventré et dans la douce lumière des deux petites lampes se surprit à se poser des questions.

Chris, songea-t-il, c’est bien Chris, c’est bien elle avec ce visage si frais, ses traits sans la moindre ride comme si le temps n’avait eu, sur elle, aucune emprise. Dès qu’elle a franchi le seuil de ma maison, je l’ai bien reconnue ! Qui me dira le contraire, moi qui l’ai tant aimée ? Qui m’enlèverait ce bel amour d’il y a … Quoi ? Vingt-cinq, vingt-six ans ?

 

La nuit passa entière. Il n’avait quitté son fauteuil. D’écrits en photos sa mémoire ne cessait de se réveiller. Le sommeil posa sur ses paupières des rêves où les souvenirs d’autrefois vacillent comme des songes imprécis bien q’ils disent tant de choses. Les premières lueurs du jour ne vinrent à bout de son rêve. Il y restait blotti. Il s’y enfermait. Lorsque la porte s’ouvrit, il rêvait à voix haute :


-
   Qui me dira le contraire ? Je sais bien son nom, je l’ai tant épelé : Chris ! Qui me dira le contraire….

-  Moi, dit la silhouette … Je ne suis pas Chris, je te l’ai dit…

 

Il se redressa dans son fauteuil, se frotta les yeux, à demi en dormi, à demi éveillé, il la vit là, à nouveau, devant lui… Chris, murmura-t-il ?


-
  Non, Suzanne…

 

- Moi, dit la silhouette … Je ne suis pas Chris, je te l’ai dit…

Ce visage pourtant lui parlait tant qu’il en aurait renié son exil, qu’il se serait renié lui-même tant il était sûr de lui !


-
   Chris, dit-il… Oh pardon Suzanne ! Il faut que je fasse ma toilette, sans cela je ne sortirai pas de mon sommeil !

-
  Je vais descendre au ruisseau, viens m’y retrouver si tu veux! Elle tira la porte derrière elle.

 

Il se dirigea, comme chaque jour vers la cuvette sous la pompe à eau. Devant le petit miroir il décida de se raser. Il activa le bras de la pompe tout en songeant :« Chris, Suzanne… » La cuvette déborda, l’eau fuyait sur le sol comme il avait fuit un jourquelque part dans sa vie. Qu’avait-il fuit ? Le savait-il lui-même ? Et puis, à présent, quelle importance cela pourrait avoir ?

 « Et revoilà, des questions, pensait-il ! »

Il s’essuya le visage, se frotta vigoureusement les cheveux et posa ses vêtements, tout éclaboussés, sur le rebord de la fenêtre au soleil.
Il devinait, de là, la silhouette de Suzanne, assise près du ruisseau qui, sûrement, lui fredonnait, dans ses clapotis, une petite mélodie d’espoir. Les espoirs qu’elle portait en elle depuis si longtemps et qu’à présent elle voulait réaliser.
Il s’habilla, retourna vers le petit miroir, essaya de mettre un peu d’ordre dans ses cheveux, respira profondément et se dirigea vers la porte. 

Le chemin qu’il creusait lui parut presque absurde, il prit – sur la gauche – le sentier qui descendait au ruisseau. 
Il s’assit près d’elle. Le ruisseau éblouit de soleil chantait. La vallée, à cet endroit, semait une paix intense. La paix propice aux confidences. La paix dont on ne trouve la route que lorsque le cœur a souffert, lorsque la vie nous a mordu, lorsque l’on a compris qu’elle seule est un bien précieux.
Qui poserait la première question ? Qui dirait le premier mot ? Qui, dans cette paix, aurait un geste pour l’autre ?


-
   Veux-tu ? - Pourquoi ? Dirent-ils ensemble…

-
   Oh pardon, s’exclama t il !

-
   Non, non… dit-elle !

-
  Pour venir ici ton chemin a été long ?

-
  Je te l’ai dit, j’ai voyagé dans tes écrits, parmi des photos et ce que l’on m’a dit de toi, mais le plus difficile fut de me décider à venir… Cela m’a pris du temps…

-
  Qu’es-tu venue chercher ?

-
  Il fallait que je te rencontre, cela appartient à ma vie…

-
  Je ne suis guère important, tu sais ! Voici longtemps que je n’existe plus pour personne, à part Madame Bonnefoie, c’est moi qu’il l’ait décidé…

-
  Je sais… mais tu ne peux demander à quelqu’un qui t’aime de se renier lui-même !

-
 Je ne demande rien à personne… Qu’es-tu en train de me dire ?

-
  L’amour crée des choses… Le temps les façonne… Quelque soit l’endroit où l’on vit si l’amour doit nous toucher, nous ne pouvons l’en empêcher…

-
  De quel amour parles-tu ?

-
  De celui que j’ai pour toi…

 

Il la regarda. Son visage le touchait profondément. Chris, pensa t il ! Suzanne ! Le miroir a double face ! Madame Bonnefoie ! Le ruisseau murmurait les tendres beautés que la source, cachée dans la montagne, laissait venir, une à une, jusqu’à eux. 

-  Suzanne…

-  Oui ?

-   Donnons-nous le temps de nous apprendre…

Ils remontèrent par le petit sentier. Le soleil touchait le zénith. Elle le prit par le bras. Il la laissa faire.

Dans la maison, le fauteuil demi éventré, la table basse les accueillir. Un profond silence s’installa entre eux bien qu’ils savaient, à présent, qu’ils avaient beaucoup à se dire.

 

 à suivre.....
Copyright.Tous Droits Réservés par Alain Girard

 

 


 

 


Commentaires

 

1. fanfan76  le 15-01-2016 à 21:06:19  (site)

Mais seront-ils se comprendre? Et doit-il rompre cette solitude choisie ou non ? ...
Merci Alain, mes amitiés, fanfan

 
 
 
 

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